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    Alors que de nombreux incidents parsèment toujours ses apparitions et que plusieurs villes (BiarritzBayonneStrasbourgCannes...) lui ferment leurs portes, Johnny enregistre, aux studios Fontana à Londres, son premier disque Philips Viens danser le twist, qui sort le 20 septembre 1961.

    Le jour même et jusqu'au 9 octobre, il est le premier artiste de sa génération à se produire en vedette à l'Olympia de Paris, où il lance le twist en France.

    Pour Noël, sort l'album Salut les copains, titre qui se veut un clin d'œil reconnaissant à la célèbre émission radio. La chanson Retiens la nuit s'impose particulièrement et marque sa carrière. Si ce n'est pas la première chanson douce du rockeur, écrite par Charles Aznavour et Georges Garvarentz, elle fait date et lui vaut un regard des critiques plus clément. Son jeu de scène et les débordements que provoquent ses apparitions publiques sont toujours dénoncés, mais on souligne aussi, à présent, ses qualités vocales et son talent d'interprète. Désormais, il alterne chansons rythmées et chansons sentimentales, suivant en cela le conseil de Charles Aznavour, chanteur lui aussi contesté à ses débuts (25 cm Retiens la nuit).

     

    Au printemps 1962, il enregistre à Nashville l'album Sings America's Rockin' Hits, chanté entièrement en anglais. Jamais encore un tel disque n'a été réalisé à l'attention du public français, alors peu enclin aux chansons en langue étrangère et, s'il ne bouleverse pas les ventes, l'opus obtient un réel succès d'estime et est distribué dans de nombreux pays .(JaponRoyaume-UniÉtats-Unis...).

     

    En avril, Johnny reçoit son premier disque d'or pour Let's Twist Again, avant de retourner aux États-Unis pour une tournée de promotion, où il participe à plusieurs émissions, dont l'Ed Sullivan Show, qui est tourné au Moulin-Rouge, en France .

     

    Les succès s'enchaînent : Laissez-nous twisterPas cette chansonElle est terrible et surtout L'idole des jeunes, une appellation qui, désormais, va durablement lui coller à la peau. Nanti de ce nouveau titre, il investit l'Olympia du 25 octobre au 12 novembre 1962, où (après le twist), il lance le mashed potato.

     

     

     

       Olympia 1962

    Sur le titre La bagarre, il se met en scène dans une rixe avec des voyous et sur I Got a Woman, à genoux devant sa guitare, il mime la scène finale de La Fureur de vivre. Ce second Olympia est un nouveau succès public et les critiques soulignent d'évidentes qualités scéniques (Johnny à l'Olympia).

     

     

     

    Début 1963, il chante au Palladium de Londres, puis s'envole pour le Liban pour une série de galas. Arrivé à Beyrouth, on lui annonce que sa venue crée des troubles politiques et que les représentations sont annulées. Indésirable, il rentre en France, où l'incident fait débat à l'Assemblée nationale.

      Olympia 1962

    Sur le titre La bagarre, il se met en scène dans une rixe avec des voyous et sur I Got a Woman, à genoux devant sa guitare, il mime la scène finale de La Fureur de vivre. Ce second Olympia est un nouveau succès public et les critiques soulignent d'évidentes qualités scéniques (Johnny à l'Olympia).

     

     

     

    Début 1963, il chante au Palladium de Londres, puis s'envole pour le Liban pour une série de galas. Arrivé à Beyrouth, on lui annonce que sa venue crée des troubles politiques et que les représentations sont annulées. Indésirable, il rentre en France, où l'incident fait débat à l'Assemblée nationale.

                      

    Pour le premier anniversaire du magazine Salut les copainsEurope no 1 organise, le 22 juin 1963, un concert gratuit place de la Nation, réunissant (notamment), Sylvie VartanRichard Anthonyles Chats sauvages et Johnny Hallyday. Alors que quelque trente mille personnes sont attendues par les organisateurs, la manifestation rassemble entre cent cinquante mille et deux cent mille jeunes. Le retentissement est considérable et, si le concert lui-même se déroule sans incidents, des heurts ont lieu en périphérie entre bandes rivales.

    Le lendemain et les jours suivants, dans la presse, le concert passe au second plan, on ne retient de l'événement que les dégradations et les interpellations de blousons noirs par la police. Le quotidien Le Monde, le 6 juillet, publie un long article du sociologue Edgar Morin dans lequel l'auteur invente et sacralise l'expression yéyé qui s'impose de facto pour qualifier cette génération et ses idoles, en raison des nombreuses onomatopées qui parsèment leurs chansons.

    D'onomatopées, il en est encore question avec le nouveau succès de Johnny Da dou ron ron, son premier à rester huit semaines no 1 dans les hit-parades (25 cm Da dou ron ron).

                            

    La tournée d'été, toujours mouvementée, crée une nouvelle polémique après son passage à Trouville, où en ce 14 juillet il interprète La Marseillaise ; ce qui lui vaut les foudres des anciens combattants, qui l'accusent de l'avoir chantée en rock. L'initiative fait scandale et l'incident est commenté au journal télévisé du soir. Le chanteur est en vedette dans le film D'où viens-tu Johnny ?Pour moi la vie va commencer et Ma guitare, extraits de la BOF éponyme, sont à l'automne deux énormes succès.

      

    Début 1964, sort le 25 cm Les guitares jouent, enregistré avec son nouveau groupe Joey and the Showmen.

    Pour la première fois, avec Quand je l'ai vue devant moi, il chante une adaptation d'une chanson des Beatles (I Saw Her Standing There) et donne dans le country blues avec Excuse-moi partenaire. Le succès, tant public que critique, est au rendez-vous de son troisième Olympia, où il se produit du 6 février au 15 mars. (Johnny Hallyday Olympia 64).

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