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  • En 1966, c'etait au Lido, à Paris, le 21 décembre, avec Maria Callas (Johnny n'a pas chanté).En mars 1962 c'etait a priori, le 1er mars, sur le Paquebot France, à quai à New York. Il a chanté. Jackie Kennedy était présente.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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    1966 quelle année pour le couple Johnny et Sylvie !Dans le désordre, la sortie de l'excellent album Génération Perdue, la naissance du roi David, les problèmes de couple, une tentative de suicide, une réconciliation, Jimmy Hendrix, et le 21 décembre, c'est une rencontre historique qui a lieu.Sylvie et Johnny sont aux côtés de Maria Callas et d'Aristote Onassis, au Lido, le célèbre cabaret situé au 116 de l’Avenue des Champs-Elysées qui célèbre avec faste son 20ème anniversaire.Le Tout-Paris rêvait d'être invité. Les célébrités internationales ont reçu des invitations et sont venues en force. Et notre couple chouchou fait partie de ces prestigieux invités, un an après avoir été présentés à la Reine d'Angleterre (voir une autre de mes publications).
    Sur la scène se déroule la revue "Pourquoi pas !"Mais ce soir-là, le spectacle est aussi dans la salle... C'est à cette occasion qu'a lieu la rencontre entre Johnny et Sylvie et la Callas.Sylvie et Maria Callas, deux divas venues des horizons les plus opposés. Les organisateurs n'ont pas manqué de les réunir à la même table. Sylvie arrive souriante au bras de Johnny et accompagnée de sa meilleure amie Mercedes Calmel.
    Sur l'une des photos, on peut voir un impeccable baisemain de Johnny pour accueillir la Callas. Moment durant lequel Sylvie n'a pas quitté son mari des yeux.Fut-elle fière de son célèbre mari ?
    Parmi les différentes photos prises tout au long de la soirée, on les voit parfois complices, parfois rigolards et parfois un peu ailleurs.On peut aussi constater que les places que Sylvie et Johnny occupent dans un premier temps aux côtés de Maria Callas et Aristote Onassis ont été échangées et que dans la seconde partie du dîner le célèbre couple grec se retrouve, non plus à côté, mais en face de Sylvie et Johnny. S'est-il passé quelque chose pendant la soirée ?Quoi qu'il en soit, la table est prise d'assaut par les photographes et les clichés de la soirée feront le tour du monde. Ils continuent d'être exploités encore aujourd'hui puisqu'on les retrouve dans plusieurs ouvrages consacrés à la cantatrice.
    Le gratin était aussi présent à cette soirée : Gaston Palewski, politicien, ancien ambassadeur de France en Italie, ancien ministre d'État de 1962 à 1965 et président du Conseil constitutionnel de 1965 à 1974 ainsi que quatre ambassadeurs, Le duc et la duchesse de Windsor. Marcel Achard. Maitre Floriot, l'amiral Cabanié, la vicomtesse de Ribes, le Prince de Bismarck, Pierre Cardin et Marc Bohan, Shirley Mac Laine, avec Maurice Chevalier, Ira de Furstenberg, Géraldine Chaplin, Mia Fonssagrives, Elsa Martinelli. Et Charles Trenet. Gratin international mais mais très parisien aussi.Dans la salle, des dîneurs célèbres en smoking et robes du soir argent et or (allant du long fourreau à la mini-jupe).
    Pour cette soirée, Sylvie a choisi de porter une robe longue à volants des "Créations Sylvie Vartan" et un boléro d'hermine blanche. Elle portait la même robe pour la première de Johnny à l'Olympia en novembre 1965. Quant à la veste de fourrure, on la retrouve sur les photos prises lors la Royal Command Performance à Londres le 8 novembre 1965. C'est une création Real (Real ayant dessiné toutes les tenues de Sylvie pour cet évènement). En observant bien les photos prises à son arrivée, on remarque que son amie Mercedes Calmel est vêtue de l'ensemble Real qui était celui de Sylvie pour la première de "Cherchez l'idole" en 1964...
    Une soirée mondaine telle que celle-ci est toujours l'occasion pour les femmes de rivaliser d'élégance et constitue une vitrine de rêve pour les grands couturiers parisiens (la présence ce même soir de Marc Bohan de la maison Dior, de Pierre Cardin et d' Yves Saint Laurent n'étant sans doute pas fortuite...)
    Est-ce l'explication de la moue que Sylvie arbore sur plusieurs clichés ce soir là ? Toujours est-il qu'à compter de ce jour, lors des grandes soirées parisiennes, on ne la verra plus qu'en Haute-Couture. Elle le dira elle-même bien plus tard dans une interview : "Pour moi, c'est Dior ou Saint-Laurent"...Bilan : une des plus brillantes soirées de la saison.
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  • johnny Hallyday et Sylvie Vartan se marient le 12 avril 1965, à Loconville, envahie pour l'occasion par le public et la presse.

     

     De la famille du chanteur, seuls sont présents : Hélène Mar (sa tante qui l'a élevé), Desta et Lee Hallyday, leurs enfants Micky et Carol.

     

    La mère de Johnny Hallyday, avec son époux, suit le mariage de son fils à la télévision, chez elle à Viviers, en Ardèche. Rétrospectivement, Johnny Hallyday écrira regretter que sa mère ait été absente à son mariage : « Mon père Léon est absent. Ma mère Huguette, également.

     

    J'aurais dû avoir le courage d'imposer ma vraie mère. Elle méritait de venir au mariage de son fils. Mais tout le monde, ou presque, était contre. On lui en voulait de m'avoir "abandonné" jadis. J'ai cédé, lâchement, à diverses pressions.

     

    La veille, Sylvie et moi avions reçu un émouvant télégramme : "Suis de tout cœur avec vous. Vous embrasse tendrement. Maman." Je m'en veux.

     

    Je m'en voudrais encore plus la semaine suivante en lisant Paris-Match. Un reportage de dix pages... Dans la dernière double, un gros titre : "Johnny le sans famille en trouve une : les Vartan.

     

    Sa mère pleure sur le passé." L'effet photo me scie en deux. [...] Huguette, regarde mon mariage à la télévision en compagnie de Jean-Christophe et d'Olivier mes demi-frères. Elle essuie ses larmes avec un mouchoir blanc... La véritable histoire de ce cliché n'est pas très digne. En fait, deux reporters de Match sont présents dans la pièce. Maman est émue, mais elle ne pleure pas ! [...] Comment lui tirer des larmes pour voler une image forte ? [...] "Mme Galmiche, vous avez quelque chose à un coin de l'œil droit" [...] Elle sort son mouchoir et s'essuie machinalement. Clic-clac, merci Kodak ! »

     

     

     

    L'album Hallelujah sort le 9 juillet 1965. S'il est toujours militaire, c'en est fini des poses en tenue règlementaire et sur la pochette Hallyday apparaît guitare à la main, vêtu d'un blouson et d'un blue-jeans.

     

                    

       

    Libéré le 20 août, le chanteur reprend aussitôt ses activités et le 28, il est sur la scène du casino de Juan-les-Pins. En novembre sort un second album Johnny chante Hallyday qu'il a entièrement composé et qui marque le début d'une longue collaboration artistique avec son ami Long Chris.

     

     

    Le chanteur se produit à partir du 18 octobre à l'Olympia, durant plus d'un mois. Musicalement Hallyday évolue vers le rhythm and bluesson tour de chant est entièrement renouvelé et les anciennes chansons sont expédiées en un medley qui ouvre le récital. Seul le hit Le Pénitencier parmi les anciens succès est présent et le public, quelque peu dérouté, ne retrouve pas le copain Teenager. Son retour laisse une impression mitigée.

    En ce début d'année 1966, plus rien ne semble aller pour lui : ses ventes de disques connaissent une forte baisse et multipliant les galas, il ne joue pas toujours à guichet fermé. En cette période difficile, Hallyday se produit dans plusieurs pays étrangers, notamment en Europe de l'Est. Arrive alors un nouveau chanteur nommé Antoine qui connait un succès fulgurant avec le titre Les Élucubrations d'Antoine, où au détour d'un couplet, il propose d'enfermer « Johnny Hallyday en cage à Medrano ». Peu après, Hallyday réplique avec le titre Cheveux longs et idées courtes qui connait un succès égal.

     

    Johnny, en août, enregistre un nouvel album à Londres. Il y fait la connaissance de Noel Redding et Jimi Hendrix, qu'il contribue à faire connaître en les engageant dans sa tournée.

    Une plaque commémorative au Novelty de la rue Chartraine à Évreux, évoque le premier concert de la toute première tournée d'Hendrix le 13 octobre 1966, en première partie de Johnny Hallyday. Si professionnellement cela va mieux, il n'en est pas de même côté vie privée.

    Alors que son fils, David, naît le 14 août, lui chante à Milan. Le lendemain, pour quelques heures il est au chevet de Sylvie, puis s'envole pour Venise, où il se produit le soir même.

                             

    La presse se fait l'écho d'une séparation imminente alors que le fisc lui réclame un lourd arriéré d'impôts. Le 10 septembre, Johnny doit chanter à la fête de l'Humanité ; épuisé par le rythme des galas et profondément déprimé, à quelques heures de la représentation, il tente de se suicider puis est hospitalisé d'urgence.

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