Jacques Kaminski (Johnny Hallyday), photographe de guerre, n’a toujours vécu que pour son métier. Il a préféré barouder plutôt que de s’occuper de ses 4 filles, qu’il a eu de 4 femmes différentes et prénommées Printemps, Été, Automne et Hiver. Désormais à la retraite, il est déterminé à se ressourcer loin de l’agitation de la ville, et s’éprend de la femme, agent immobilier (Sandrine Bonnaire), qui lui vend un chalet dans les Alpes. C’est là que toute la famille va se réunir le temps d’un week-end, à la demande de Jacques. Un stratagème est imaginé par Frédéric Selman (Eddy Mitchell), le meilleur ami de Jacques, qui, pour réconcilier Jacques Kaminsky et ses filles, leur annonce que leur père est atteint d’une maladie incurable qui ne lui laisse que peu à vivre. Bien qu’il ne soupçonne rien, Jacques voit dans l’étrange coïncidence de ces retrouvailles avec ses enfants et petits-enfants la promesse d’une réconciliation après son passé sulfureux, et tant d’années où il ne s’est pas occupé d’eux. Mais ces journées, en apparence festives, basculent à mesure que le mensonge est débusqué. De conflits de générations en révélations, de mensonges en vérités, cette famille désintégrée plonge au cœur d’une intrigue.

Acteurs

Outre Johnny Hallyday , Sandrine Bonnaire et Eddy Mitchell, on trouve : Christa Theret, Irène Jacob, Pauline Lefevre, Rufus, Valérie Kaprisky, Sarah Kazemy, Antoine Duléry …

Avis

Débuté à Montmartre, il est pour la quasi-totalité tourné  à Praz-sur-Arly. Le village de Combloux sert également de lieu au tournage (cimetière) ainsi que la commune de Saint-Gervais-les-Bains (Tramway du Mont-Blanc et église où a lieu la dernière scène) et la ville de Beaune, en particulier aux Hospices de Beaune

Débuté à Montmartre, il est pour la quasi-totalité tourné  à Praz-sur-Arly. Le village de Combloux sert également de lieu au tournage (cimetière) ainsi que la commune de Saint-Gervais-les-Bains (Tramway du Mont-Blanc et église où a lieu la dernière scène) et la ville de Beaune, en particulier aux Hospices de Beaune

Comme « Conseil de famille », tout était réuni : belle affiche, réalisateur renommé, histoire intéressante sur le papier. Mais il me laisse un gout d inachevé

Des longueurs comme souvent avec Lelouch : exemple la scene avec  l’achat du chalet. Par contre il sait filmer : paysages magnifiques, plans sur l’aigle, certains plans comme Eddy et Johnny filmés derrière les vitres par temps de pluie. L’histoire était intéressante sur le papier mais elle m’a quelque peu déçue. Pas parce que les thèmes sentent du déjà vu, mais parce qu’elle manque d’énergie. Et le film pourrait presque se terminer une demi heure plus tôt.

Et Johnny ? Johnny est excellent et crédible. Je ne suis pas impartiale, d’accord, mais ce qui ne trompe pas c’est qu’on arrive à oublier le chanteur pour ne voir plus que le photographe. Ce qui me surprend mais rappelle aussi des souvenirs, c’est cette gueule incroyablement cabossée sous l ‘œil de la camera (pour rappel dans des films  de Hossein, Leconte, Costa-Gavras…). J’ai aussi beaucoup aimé les scènes  avec Eddy pour leur humour, l’amitié réelle qui les unit depuis si longtemps même si Lelouch n’en a pas toujours pleinement fait usage.