1967 la passion des italiennes le reprend! Johnny s'offre une LAMBORGHINI MIURA Blanche
Première " Grand Tourisme " à moteur central V12 , la sublime Miura va offrir à la jeune société Lamborghini une renommée mondiale.Près de 40 ans plus tard, la belle n'a pas pris une ride et demeure le symbole d'une époque où la passion se vivait sans retenue. Voiture d'exception, cette bête de race, surdouée, oeuvre d'art, reste un hymne à l'agressivité et à la puissance
La voiture achetée par Johnny sera la treizième Lamborghini Miura fabriquée dans le monde mais la toute première livrée en France! Dès le début de l'été, Johnny est en tournée dans toute la France pour cent dates triomphales.Le 27 août, Johnny, déjà épuisé par trois nuits sans sommeil, se produit à Saint Tropez. Sitôt le show terminé, il décide de prendre la route pour rejoindre Tarbes où un autre spectacle l 'attend le lendemain.
A bord de la Lamborghini, Johnny est au volant avec, à côté de lui, le photographe Jean-Marie Perrier. Au petit matin, la voiture est en vue des Pyrénées.Après un court arrêt pour boire un café, les deux hommes reprennent la route. Johnny conduit vite, pressé d'en finir, quand soudain la voiture ne répond plus à ses sollicitations.
La voiture se fracasse avec une violence extrême, contre un arbre. Le visage en sang, Jean-Marie parvient à s'extirperde ce qui n'est plus qu'un amas de tôles. Johnny y parvient également? Mais s'écroule quelques secondes plus tard devant les vacanciers médusés déjà amasses sur le lieu de l'accident. Jean -Marie se précipite et Johnny ouvrant un oeil lui dit : " je ne comprends pas . Pourtant, je ne roulais pas vite, à environ 180 ou 190km/h....pas plus ! " Les deux amis s'en sortiront " miraculeusement " avec seulement quelques bleus ! Les journaux du lendemain montreront Johnny souriant , se promenant dans le parc d'un hôpital entouré de deux infirmières
Johnny possèdera quelques années plus tard, une autre Lamborghini Mura noire, preuve qu'il n en veut pas à la marque de cet accident où il frôla pourtant bien la mort